Depuis plus d’un an, les restaurateurs français ont subi deux fermetures. Suite au protocole sanitaire décidé par l’Etat, ils sont donc placés sous perfusion grâce aux importantes aides de ce dernier. Certains restaurateurs ont pourtant décidé de maintenir leur activité malgré la fermeture de leur restaurant et voici comment.

« Est-ce que tout se passe bien Messieurs-dames ? » Cette phrase, prononcée par le serveur, ne nous aura jamais autant manqué… Entre les trois confinements et les différents couvre-feu, les Français ont dû apprendre à se priver d’un de leurs plus grands plaisirs : aller au restaurant.
De leur côté, les chefs ont donc dû faire preuve de résilience et d’imagination pour exercer leur activité coûte que coûte. Le but principal étant aussi d’éviter les risques de sanction. Allant du simple avertissement à la fermeture administrative pure et simple, en cas d’ouverture de leurs établissements.

La vente à emporter : une parade à la fermeture de votre restaurant

Ce service a connu un développement spectaculaire avec la livraison à domicile. Les chiffres le prouvent : le cabinet CHD Expert indique que depuis le premier confinement, plus de 14 % des établissements avaient mis en place ce dispositif.

Une solution rentable, à condition d’avoir suffisamment de commandes et de pouvoir payer les frais qui en découlent. Parmi lesquels, les surcoûts liés aux emballages ou à la mise en place d’une interface digitale de click & collect. Sans compter que le couvre-feu de 18h contraint les restaurateurs à ne garder ce service que pour le midi…

Livraison à domicile : la fermeture du restaurant n’est plus un problème

En contournant l’obstacle de 18h, la livraison à domicile permet, elle aussi, de maintenir un semblant d’activité. Selon une étude du Figaro, plus d’un Français sur deux y a eu recours en 2020 et la tendance se confirme en 2021. Là encore, un calcul s’impose. Est-il plus intéressant de développer son propre service de livraison ou de le déléguer aux plateformes spécialisées type Uber Eats ou Deliveroo ? La première solution coûte en carburant et en personnel dédié, la seconde peut impliquer beaucoup de frais. (Parfois jusqu’à 30 % du montant de la commande ! ).

Une fois les mesures de restrictions levées, vous voudrez peut-être continuer à faire de la vente à emporter ou de la livraison à domicile. Si elles sont expressément autorisées par votre bail commercial, déclarez ces activités sur le Kbis de votre établissement.

Les Food Truck en plein essor

Dès le premier confinement, les Food Truck autonomes ont connu un succès grandissant. Si vous vous lancez dans l’aventure, sachez que vous pouvez bénéficier d’aides du gouvernement comme le PGE (Prêt Garanti par l’Etat). Plus d’informations sur notre dernier article : Entreprises en difficulté : quelles aides de l’Etat ?

Il n’y a pas de service à table (donc pas d’attroupements) et une possibilité de se rendre directement là où se situent les travailleurs. De vrais atouts pour une offre qui a le vent en poupe. Attention toutefois aux normes à respecter pour l’ouverture d’un Food Truck. Durant cette période de crise sanitaire, déplacez-vous le moins possible de sorte à fidéliser un maximum de clients sur deux ou trois points stratégiques.

Se réinventer durant cette crise économique

Cette crise pandémique a indubitablement obligé les professionnels de la restauration à se réinventer. Elle a aussi changé votre façon de communiquer avec les clients. Favorisant ainsi les échanges d’informations et retours via les groupes Facebook ou Instagram.

Pour conclure, de nouvelles perspectives permettent aux restaurateurs de maintenir votre activité malgré la crise. Imaginez : vous rendre chez vos clients et leur proposer des repas originaux directement chez eux. Et ce pendant que les autres restaurants sont fermés. Ne serait-ce pas là un levier de croissance tout-à-fait intéressant ?

Nous, clients fidèles, serons en tout cas au rendez-vous !