Le SoluBlog
Pourquoi parle-t-on de saisonnalité en immobilier ?
C’est un fait : en France, la plupart des transactions immobilières sont réalisées entre les mois d’avril et de juin. C’est ce que l’on appelle la saisonnalité. Mais pourquoi parle-t-on de saisonnalité en immobilier ? Quel est le meilleur moment pour vendre ? Quelles sont les périodes les moins porteuses de l’année ? Faisons le point.
Le printemps, le moment idéal
Si le marché immobilier a tendance à s’emballer au printemps, c’est parce que les acheteurs, ravis du retour des beaux jours et du moral qui va avec, ont tendance à avoir envie de se projeter dans un nouvel achat, et de relancer des projets mis en stand-by pendant l’hiver. Mais ce n’est pas la seule raison. Le printemps permet aux familles d’anticiper les changements qui accompagnent parfois, voire souvent, un nouvel achat immobilier : une nouvelle école, un nouveau travail, de nouveaux moyens de garde pour les enfants… De fait, avec les délais inhérents à une acquisition immobilière, acheter au printemps entraîne souvent un déménagement pendant les vacances d’été. Soit, le moment idéal pour défaire des cartons, débarrassé du stress du travail ou de la scolarité…
L’été, les biens sont plus rares
Lorsqu’arrivent les beaux jours, la compétition sur le marché de l’immobilier est moins rude. Et pour cause : la plupart des biens proposés au printemps ont trouvé preneur. Votre appartement ou votre maison est toujours en vente ? Pas de panique, ce calme peut constituer un avantage. En effet, les acheteurs potentiels ne pourront pas faire jouer la concurrence pour réviser à la baisse votre prix. De plus, avec l’espoir d’avoir bouclé leur déménagement avant les grands froids, ils pourraient être amenés à se décider plus vite.
L’automne, la moins bonne saison
Très clairement, l’automne ne coche aucune bonne case : le temps est maussade, les acheteurs n’ont pas le moral, les vacances ont vidé les comptes épargne, avec la rentrée scolaire les familles sont entrées dans un « tunnel » qui va les emmener jusqu’à l’été prochain… De quoi vous inciter à reporter de quelques mois la vente de votre bien immobilier ? C’est une idée à considérer si votre maison ou votre appartement souffre du manque de lumière.
L’hiver, mieux vaut être patient
Entre décembre et février, rares sont les cessions immobilières. La pluie, la neige et le froid n’incitent en effet pas les acheteurs à se déplacer pour visiter des maisons ou des appartements. De plus, ceux-ci ne sont pas très motivés à l’idée de déménager juste avant les vacances d’été.
Le marché de l’immobilier est, par essence, extrêmement saisonnier. La météo, la proximité des vacances, les périodes scolaires et le moral des acheteurs potentiels jouent en effet grandement sur vos chances de vendre vite et au bon prix. Vous n’êtes pas pressé ? Attendez le printemps, la meilleure saison pour vendre un bien !